Ce prix traduit une nette hause, soit 57,5 dollars par baril, la moyenne des prix fixés des hydrocarbures liquides contre 49,5 dollars pour le premier trimestre. Les experts des hydrocarbures qui se sont exprimés le 10 juillet à Pointe-Noire ont noté une tendance à la hausse le baril du Brent entre 54,1 dollars et 66,7 dollars.
Ainsi, les moyennes trimestrielles des prix fixés des hydrocarbures liquides se présentent comme suit : Djéno Mélange : 56,9 dollars par baril ; Nkossa Blend : 60,7 dollars par baril ; Nkossa Butane : 35,7 dollars par baril ; Nkossa Propane : 25,9 dollars par baril. Justifiant l’augmentation des cours du pétrole, les experts ont souligné qu’elle est due à une amélioration des fondamentaux pétroliers, à un contexte géopolitique difficile au Moyen Orient et à des chiffres économiques mitigés.
Ces fondamentaux pétroliers sont caractérisés par le déclin du nombre d’appareils de forage au niveau mondial ; l’amorce de la baisse des stocks de brut à Cushing et dans la côte du Golf des États-Unis ainsi qu’au renforcement général des marges de raffinage.
En dépit de la croissance jugée médiocre, les importations chinoises de pétrole brut ont atteint un niveau record au cours du deuxième trimestre du fait des prix de faveur pratiqués par l’Arabie Saoudite qui dépassent, pour la première fois, les États-Unis alors plus grand importateur mondial.
S’agissant de la demande et de l’offre de pétrole, par rapport au trimestre précédent, les prévisions de demande mondiale ont été évaluées à 93,1 MBbl/j. Cette demande devrait être relancée par la forte croissance économique des États-Unis et par la reprise progressive de l’économie européenne, attendues en 2016.