Si les Kenyans et Ethiopiens sont les maîtres incontestés du fond et du demi-fond, les Ivoiriens s’imposent durant ces Jeux africains comme les maîtres du sprint. En effet, Marie-Josée Talou et Ben Youssef Meïté se sont adjugés les épreuves reines du sprint : les 100 mètres masculin et féminin.
Sans parvenir à passer sous la barre des 10 secondes et se rapprocher du record d’Afrique du Nigérian Fasuba (9.85 à Doha en 2006), ni même de celui des Jeux africains (9.95 par le Nigérian Aliu lors de l’édition Abuja 2003), Ben Youssef Meïté a tutoyé les sommets en remportant le 100 mètres masculin. L’Ivoirien a parcouru la distance reine en 10.04, battant au passage le record de Côte d’Ivoire. Si le Nigérian Ogho Egwero prend la deuxième place en 10.17, Koffy Wilfired Hua complète le podium en 10.23. Et donne encore plus d’ampleur au sacre des Ivoiriens.
Chez les femmes, Marie-Josée Talou s’est imposée en 11.02, devançant la Kenyane Eunice Kadogo (11.47) et la Burkinabé Karidjatou Traoré (11.49). Si l’Ivoirienne reste à distance du record mondial et des 10.49 de l’Américaine Griffith Joyner et du record d’Afrique de la Nigériane Okagbaré (10.79 à Londres en 2013), elle bat le record des Jeux, détenu depuis 1999 par la Nigériane Mercy Nku (11.03). Chapeau bas, madame Talou.