Le montant a été rendu public lors de la cérémonie de l’inauguration officielle du deuxième module de cette aérogare, dimanche 11 octobre par le président de la République Denis Sassou N’guesso accompagné de plusieurs membres du gouvernement et d'autres corps constitués départementaux, nationaux et internationaux.
En effet, pour Jean Jacques Bouya, ministre à la présidence de la République chargé de l’Aménagement du territoire et de la délégation générale aux Grands travaux, la construction de ce nouvel édifice de trois niveaux de type A se conforme aux activités des aéroportuaires modernes, prévoyant un traitement estimé à un million cinq cent mille passagers par année. Ces travaux ont duré exactement, trois ans et dix mois, et ont été exécutés par les ouvriers congolais et chinois de la société, China Jiangsu international, avec le conseil du bureau de l’ingénieur français, Veritas. «En plus de plusieurs atouts de hautes technologies de cette aérogare, la particularité de celle-ci réside dans les ascenseurs panoramiques et des escalators conçues hors gabarits en vue de prendre simultanément en charge des passagers et leurs bagages, ce qui place le Congo en pôle position conformément à cette donnée», a indiqué le ministre.
Souhaitant pour sa part la bienvenue au couple présidentiel et appréciant particulièrement le président de la République et son gouvernement pour la qualité de cet ouvrage de haut standing, le préfet de Pointe-Noire Alexandre Honoré Paka a regretté l’attitude peu compatriote de certains acteurs politiques du Congo qui refusent par mauvaise foi de reconnaître plusieurs travaux en cours de réalisation ou achevés à travers l’ensemble du territoire national.
« Le projet de construction de cette nouvelle aérogare dont la première pierre fut posée, le 11 décembre 2011 par le président de la République paraissait comme une utopie aux yeux de certains hommes politiques, sceptiques et pessimistes victimes d’une anomalie oculaire circonstancielle, infrastructurelle qui leur permet de tout voir sauf de constater les nombreuses infrastructures aéroportuaires, routières, ferroviaires, sanitaires, universitaires, sportives et autres pourtant utilisées par ces derniers à travers la municipalisation accélérée », a-t-il regretté.
Et d'en ajouter : «Ces prétendants donneurs de leçons au gouvernement de la République, axés sur des critiques acerbes, ne sont jamais des bons faiseurs car à une époque passée de leur gestion, le peuple était victime d’une erreur de choix et ne se nourrissait que de mensonges, ne sachant pas à quel saint se vouer car la paupérisation avait atteint son comble », a-t-il conclu.
Cette nouvelle aérogare comporte plusieurs indices de modernité notamment, des caméras de surveillance, des écrans de télé-affichage, des scanners, des postes de défense-incendie, des détecteurs automatiques d’incendie, une salle de prière, un local change-nourrissons, des postes de contrôle médical, un local central de traitement d’air, une d’attente de plus de cinq cents sièges, un local fumeur, dix (10) ascenseurs dont six (06) panoramiques, deux (02) ascenseurs pour le personnel exploitant et deux (02) autres pour le transfert d’étage.
La visite du président de la République, s'est poursuivie ce 12 octobre avec l’inauguration des travaux d’extension des infrastructures de l’une des filiales de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), CSP ILOGS au port autonome de Pointe-Noire et une rencontre citoyenne avec les sages des départements de Pointe-Noire et du Kouilou.