La société Ferrovie dello Stato (FS) va réaliser les travaux de restructuration du chemin de Pointe-Noire-Brazzaville et formera le personnel du CFCO.
Les chemins de fer du Congo méritent de se hisser au diapason des défis nouveaux que posent une urbanisation galopante, une démographie en expansion et des besoins nouveaux en mobilité rapide. Les chemins de fer italiens (FS, pour Ferrovie dello Stato) ont répondu présents. Le partenariat ébauché au mois de février dernier semble désormais sur les rails, puisque les FS vont assurer la formation du personnel du CFCO, la fourniture d’équipements de diagnostic et de réparation de la ligne Brazzaville-Pointe Noire.
Les FI vont également réaliser la nouvelle direction du CFCO à Brazzaville, mais aussi la poursuite et la finition du quartier de Kintélé qui pourra être relié au centre de Brazzaville par rien moins qu’un métro : le premier du pays ! Ces engagements sont contenus dans un dossier, solide désormais, sur lequel partie congolaise et italienne ont mis la dernière main jeudi dernier à Rome. Une rencontre entre l’administrateur délégué des FS, Michele Mario Elia et une délégation venue du Congo et conduite par Jean-François Coutin, directeur général du CFCO et comprenant notamment Ferréol Gassakys, Conseil au ministère des transports, a scellé l’entente.
Pour les chemins de fer italiens, « un nouveau pas important vient d’être franchi. Il renforce la collaboration entre les deux sociétés, après le protocole d’entente signé en février dernier à Rome, en présence du président du Conseil Matteo Renzi et du président Denis Sassou Nguesso ». La société partenaire italienne se réjouit aussi d’avoir pu jouer pour faire débloquer quelque 60 millions d’euros en faveur du Congo pour la couverture de la valeur totale des projets ferroviaires en chantier et approuvés par le CFCO.