Pool : une deuxième promotion sort du centre de formation de Loukakou

Mercredi, Octobre 23, 2013 - 17:28

Vingt-six jeunes du chef-lieu de Kinkala et des districts de Boko, Louingui, Bandzadounga et Ignié ont reçu des kits dans le cadre du projet « Vers un développement de proximité au service de la préservation de l’environnement »

Au terme de leur formation organisée par le Forum des jeunes entrepreneurs et producteurs (Fojep), les apprenants ont exprimé leur accord, lors de leur implantation dans les villages, pour vulgariser ces enseignements et notions auprès des jeunes de leurs villages respectifs. Ils ont pu, trois mois durant, peaufiner leurs connaissances en agriculture, élevage et pisciculture.

« Ce que nous souhaitons, c’est qu’après cette formation, vous puissiez réaliser des projets permettant de vivre dans vos villages et de les développer », a déclaré Demba Sy, chef de mission et coordonnateur technique de Triangle au Congo, partenaire du Fojep. Et d’ajouter : « Les apprenants doivent transmettre ce qu’ils ont appris aux jeunes du village qui n’ont pas eu l’opportunité de venir se former. »

« Nous en sommes à la deuxième promotion : tout ce qu’ils ont appris ici leur permettra de créer leurs entreprises, c’est-à-dire leurs unités de production, mais, une fois partis, nous ne les lâchons pas. En effet, il y a une commission de suivi qui suit ces jeunes dans leurs villages pour voir comment ils travaillent, comment il faut les soutenir et les encadrer : l’encadrement est permanent », a indiqué le secrétaire général du Fojep, Alphonse Kobessa, lors de la cérémonie de remise des kits aux ayants droit.

Le Fojep encadre les jeunes pour les cultures maraîchères, la pisciculture, l’élevage et l’arboriculture.

À noter que les cinq bénéficiaires ont été sélectionnés par les chefs de secteur. Le Fojep reçoit une aide de l’ambassade de France, de l’Union européenne et de Triangle Génération Humanitaire, une ONG française basée à Lyon qui élabore et met en œuvre des programmes d’urgence, de réhabilitation et de développement dans les domaines de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement, du génie civil, de la sécurité alimentaire et du développement rural, du socioéducatif et psychosocial. Ses équipes sont présentes dans 11 pays et gèrent 35 programmes grâce à des partenariats publics durables avec les principaux bailleurs internationaux. Le projet coûte 200 millions d’euros, soit près de 250 millions de FCFA.

 

Guillaume Ondzé