COP 21 : Michel Langa, « obtenir une société post-carbone, c’est maintenant »

Les derniers événements qui ont endeuillé la France ne sont pas de nature à s’attendre au dispositif d’une conférence dont les négociations seront menées à bien, remarque Michel Langa. Mais étant donné le maintien du rendez-vous planétaire face à l’urgence des contraintes climatiques, dans une dynamique similaire à celle de Copenhague, « obtenir une société post-carbone, c’est maintenant », concède-t-il.

Et d’ajouter que son association est une des voix de la société civile incitant entre autres les délégués du Bassin du Congo à proposer des solutions en faveur de la forêt qui offre 3 éléments vitaux  incontournables pour nos populations, à savoir :  l’habitat, l’alimentation et les plantes naturelles pour soigner, bref, la médecine. «Ne donnons pas à voir. Les propositions de nos délégués doivent être connues et généralisées afin de permettre de diviser et réduire de manière drastique les émissions de gaz à effet de serre », explique le président de l’ARC.

« En tant que président d’une association de la diaspora centrafricaine en France, nos attentes sont multiples. Nous le savons, ce sera très difficile ! Nous souhaitons que la COP 21 aboutisse à un texte fort et engageant avec des perspectives de prise en compte de la culture propre aux us et coutumes du Bassin du Congo, le 2^ème poumon de la planète. Nous attendons aussi que les initiatives des associations de la diaspora en matière d’énergie, d’environnement, proposent leurs expériences comme solutions viables, capables de mettre d’accord leurs pays d’origine respectifs. Une dimension sociétale de ceux et celles qui connaissent le mieux les attentes de leurs compatriotes adaptées aux technologies du moment ».