Un projet d’accord, sans avancées majeures, a été rendu public ce 4 décembre. Plus de 250 options sont encore en suspens et doivent faire l’objet d’âpres discussions
Le président de la COP21, Laurent Fabius, a tapé le poing sur la table, le 3 décembre. Malgré une cinquantaine de réunions techniques, les négociations avancent trop lentement. Ce qui ne convient par à ce dernier, qui a tenu à le dire publiquement : « les négociations avancent trop lentement », s’invitant à la réunion des négociateurs et de l’Union européenne (UE) pour accélérer le rythme.
Une démarche ayant porté partiellement des fruits. Un texte un peu raccourci mais sans avancées majeures a été présenté aujourd’hui. C’est un projet de 50 pages, dont 26 concernent l’accord proprement dit, en discussion, devant subir une cure d’amaigrissement, être remis le 5 décembre, au président de la COP21 et confié, le 7 décembre aux ministres, avant le texte final, censé avoir l’accord de tous les chefs d’Etat.
Les délégués travaillent au sein de 15 groupes thématiques, dont l’adaptation au changement climatique, son financement et l’objectif global. Ils sont tenus de rendre le texte lisible, plus synthétique et ambitieux, sous les regards critiques des ONG et des gouvernements.