Environnement : le représentant du pape prône dialogue et respect

Vendredi, Décembre 11, 2015 - 17:30

Signe de l’intérêt que le Vatican a accordé à la COP21, le pape n’a pas eu moins de 3 représentants à la conférence de Paris sur le climat.

C’est le numéro deux du Vatican en personne, le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat (premier ministre), qui avait pris la parole au nom du pape à l’ouverture de la conférence COP21 de Paris. Le pape François dont la passion pour les questions d’environnement a conduit à produire une encyclique jugée par tous comme un éminent texte écologique, se trouvait alors en tournée pour sa première visite en Afrique ce 30 novembre.

Mais l’intérêt du Souverain pontife pour ce grand rassemblement, qu’il a qualifié de « dernière chance pour sauver la planète » ne s’est pas démenti ainsi que l’ont prouvé d’autres intervenants aux différents ateliers, dont son nonce (ambassadeur) à Paris. Ensuite, c’est le cardinal Peter Apiah Turkson, le Ghanéen qu’il a chargé de s’occuper au Vatican des questions de Justice et de paix, qui est venu réaffirmer les positions de l’Eglise catholique. Pour lui, sauver la planète ne doit pas se limiter à lutter contre la seule dégradation de l’environnement, il faut aussi restaurer la relation entre les hommes.

Pour faire face à l’urgence du changement climatique, a-t-il dit, le monde at aussi besoin de dialogue dans un esprit constructif. « Ecoute, patience, respect de l’autre, sincérité et même disposition à savoir se remettre en cause », a recommandé le cardinal Turkson, reprenant en cela l’incessante exhortation du pape François à sauver « notre maison commune », la terre.  Avant Paris, le haut-prélat avait été l’hôte des étudiants catholiques de l’église Sainte Marie de Londres, où était organisée une conférence sur Laudato Si, l’Encyclique du Pape François sur la protection de la Création.

A cette occasion, il avait rappelé que la crise environnementale que vit le monde aujourd’hui n’épargne personne. C’est pourquoi le pape invite tout le monde à agir. Chacun, avec les moyens qui lui sont propres, doit « tout faire » pour sauvegarder la Terre, unique demeure de l’homme qui n’en a pas une autre de rechange. Personne n’est exempté d’un combat dont les effets touchent tout le monde.

Lucien Mpama
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