Pour le président du Parti écologique congolais (Péco) et de la Fédération des écologistes et verts d’Afrique centrale (Févac), Didace Pembe, le calcul des ratios entre la pollution de la RDC et le dioxyde de carbone que ses eaux résorbent fait rentrer ce pays dans la liste de modèle en matière de protection de l’environnement.
Dans une réaction, le 20 janvier devant la presse, à l’occasion de deux jours de séminaire organisé par le Péco, sous l’égide de la Févac, le président de ces deux structures politiques, le député Didace Pembe Bokiaga, a fustigé cette opinion qui veut classer la RDC parmi les pays pollueurs.
Pour le président du Péco et de la Févac, en effet, lister la RDC parmi les pays pollueurs ne serait que de la méchanceté parce que ce pays est industrialisé. « La toute petite pollution que nous avons est tout à fait minime par rapport à ce que nous observons dans les pays industrialisés et, d’autre part, nous avons nos eaux et nos forêts qui résorbent le dioxyde de carbone. À calculer le ratio par rapport à ce que nous polluons et ce que nous résorbons, je pense que nous devons être parmi les pays les plus exemplaires », a-t-il expliqué.
Se développer sans polluer
Pour le président du premier parti vert de la RDC, l’écologiste a un message à transmettre à la base. Ce message est, selon Didace Pembe, celui du partage, d’un développement durable, d’utiliser l’énergie propre. « On peut se développer sans pouvoir polluer », a-t-il insisté. À l’issue de ces travaux tenue à Kinshasa, le président du Péco et de la Févac a également conseillé aux membres de son parti politique de ne pas « recevoir leurs rêves des autres », mais de développer plutôt leurs propres rêves pour arriver à leurs objectifs.
L’écologie rime avec la démocratie
À en croire le président du Péco et de la Févac, l’écologie rime avec la démocratie, voire avec les élections. Notant le rapport entre ces trois concepts, Didace Pembe a souligné que dans la démocratie, il y a l’écologie et que dans l’écologie, il y avait également des exigences qu’un pays doit respecter dont l’interaction entre l’individu et son environnement. « Nous devons vivre d’une manière harmonieuse afin de léguer à nos descendants, une planète ou un pays propre. Sans cela, nous allons vers la perdition. Nous sommes prêts pour les élections. Nous, les écologistes, nous sommes des pacifistes, nous aimons des élections. C’est pour cela, nous pensons que le fait de rester, de parler et de trouver des solutions ensemble fera que nous allions vivre dans un pays, dans une structure où il fera bon vivre », a-t-il appuyé.