Journée nationale de l’arbre : planter et sensibiliser à la préservation de l’environnement

Les opérations de planting ont couvert une superficie de quatre hectares pour quelque 1 600 plants de bois azobé, une essence locale nommée okouélé. Le directeur du Service national de reboisement, Lambert Imbalou, a expliqué à la presse que le choix avait porté cette fois sur cette essence réputée robuste et utilisée dans des travaux d’intérêt public, dans le chemin de fer ou d’autres secteurs. Par le passé, des plantings de cette envergure ont souvent concerné des essences importées, comme l’eucalyptus.

Pour le président de la République, initiateur de la Journée nationale de l’arbre en 1985, le relais n’a pas été pris par différentes couches de la société pour sensibiliser la population à poursuivre cette opération, capitale pour la préservation de l’environnement. Après avoir plantés deux pousses, il a ainsi appelé à la responsabilité des médias : « En réalité, le message, je le passe à la presse, aux communicateurs. Je ne suis pas sûr qu’un travail de sensibilisation ait été fait au niveau de la presse pour faire comprendre aux Congolais que la Journée nationale de l’arbre, le 6 novembre, est une loi. On dit que nul n’est censé ignorer la loi ; vous la presse, vous devez expliquer la loi. Le 6 novembre, chaque Congolais devrait planter un arbre, même dans sa propre parcelle. Ce n’est pas seulement autour du président qu’on doit le faire. Nous sommes ici dans ce district, je ne suis pas sûr que tout le monde ait planté [...]. L’éducation du peuple doit être faite par la radio, la television... », a-t-il déclaré, souhaitant voir les associations, les administrations et les partis politiques prendre une part active dans la célébration de la Journée nationale de l’arbre.

Cette année, le 6 novembre est célébré sur le thème : « Le reboisement, moteur pour l’émergence de l’économie verte au Congo ».