Le monde célèbre chaque 1er mars la Journée mondiale de la protection civile. Rien n’est prévu pour cette journée qui n'est pas vraiment connue par la population de la ville océane. Et pourtant cette ville a été, par le passé, victime de certaines catastrophes naturelles, en l’occurrence les inondations, les incendies et les glissements de terrains.
Célébrée cette année sur le thème de «Protection civile et les nouvelles technologies de l’information », thème édifiant pour montrer l’apport des nouvelles technologies dans la protection de la population, la journée devrait s’attendre, au plan local, à l’organisation de certaines activités dans la ville, notamment une journée «portes ouvertes» pour montrer aux yeux des Ponténégrins son importance en leur présentant, à travers même la direction départementale de la sécurité civile relevant, bien sûr, du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, des effets occasionnés par des calamités naturelles, des accidents et autres y compris les matériels de secours, l’exécution de manœuvres et de démonstrations en matière de secours, de sauvetage et d’extinction des incendies, l’animation de séances de sensibilisation des citoyens, particulièrement auprès des jeunes, aux différents risques, ainsi que la distribution d’affiches et de dépliants y relatifs.
De nombreux lycéens, collégiens, intellectuels et habitants de la ville interrogés sur cette journée, déclarent sans langue de bois que cette journée n’est pas du tout connue par eux, par contre une petite portion ne la connait que de la façon partielle à travers des documentaires télévisés des chaînes étrangères.
Dans son message adressé à la communauté Internationale, Vladimir Kuvshinov, Secrétaire général de l’OIPC déclare que : «Des solutions scientifiques et technologiques aux problèmes complexes induits par les catastrophes doivent être ancrées dans les réalités sociales. Les nouvelles technologies doivent être mises en œuvre de manière à en faire bénéficier le plus grand nombre de la population, en particulier les femmes, les enfants, les handicapés et les personnes âgées».
Ainsi à travers la multiplication d’outils et de moyens technologiques forts évolués, on peut créer, réunir et mettre à la disposition des utilisateurs en des temps très réduits et à des coûts raisonnables, des informations de haute précision et biens ciblées. La gestion des risques d’accidents et de catastrophes commence de plus en plus à bénéficier de ces acquis car les nouvelles technologies consacrent une part importante des réalisations opérées, particulièrement en ce qui concerne l’information tant destinée aux populations qu’aux autorités chargées de la réponse aux situations de crise d’une façon générale.
Les objectifs affirmés de cette journée sont entre autres, attirer l’attention du public le plus large sur son rôle majeur dans la vie quotidienne des populations, sensibiliser les populations sur les mesures à adopter en cas de catastrophes naturelles.
Notons que le terme « Protection civile » désigne la protection des populations contre les accidents et les calamités naturelles. Et le signe distinctif international de la protection civile est représenté par un triangle équilatéral bleu sur fond orange selon la définition donnée dans le Protocole additionnel 1 de 1977 établi aux conventions de Genève de 1949, articles 66 et 15 de l’annexe 1.