Le 3 mars de chaque année, le monde entier commémore la Journée de la vie sauvage. Pour ce jeudi, dont le thème s'intitule «l’avenir des éléphants est entre nos mains», le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, exhorte les acteurs publics et privés à intensifier la lutte contre le trafic illicite d’ivoires.
«En cette Journée mondiale de la vie sauvage, je vous engage tous, particuliers, entreprises et pouvoirs publics, à contribuer à la protection des espèces animales et végétales sauvages de la planète. Le sort des espèces sauvages dépend de chacun de nous », a déclaré dans un message le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon Afin, ajoutant que l’action pourrait permettre de limiter les répercussions parfois économiques, environnementales et sociales.
Pour le patron des Nations unies, le thème de 2016 « l’avenir de la vie sauvage est entre nos mains », met davantage l’accent sur la protection des éléphants d’Afrique et d’Asie. Ce thème met en lumière, a-t-il poursuivi, le lien indélébile entre la vie sauvage, les individus et le développement durable. Il appartient donc à chaque génération de préserver la vie sauvage pour la génération suivante, en prenant des mesures au niveau national pour assurer la survie à l'état sauvage des espèces à la fois remarquables et moins connues.
En République du Congo, par exemple, cette espèce animale bénéficie d’une réelle protection. C’est le cas notamment du Parc national d'Odzala-Kokoua, situé à plus de 500 kilomètres au nord de Brazzaville, qui couvre une superficie de 13 546 kilomètres carrés. Plusieurs centaines éléphants de forêt y vivent, selon une estimation, grâce aux soutiens des partenaires européen et chinois.
Au plan régional, il y a la Déclaration de Brazzaville de la Conférence internationale sur « l’exploitation illégale et le commerce illicite de la flore et de la faune sauvages d’Afrique » validée par l’Union africaine à l’issue d’un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement en juin 2015. « La Journée mondiale de la vie sauvage est, une fois de plus, l’occasion d’inviter l’ensemble des acteurs engagés dans la lutte contre le braconnage et le commerce illicite des produits de la faune et de la flore sauvages à s’unir pour faire face aux nombreux défis auxquels nous sommes confrontés», a lancé mercredi, la ministre gabonaise de la Protection de l’Environnement et des ressources naturelles, Flore Mistoul.