En raison du référendum du 20 mars 2016 au Sénégal, les organisateurs ont reporté l’évènement africain du 6 au 8 octobre.
« Vu le référendum du 20 mars 2016, tenant compte de l’importance de ce rendez-vous politique pour le Sénégal et les ministères partenaires du salon et dans la perspective d’une forte mobilisation de la population pour cet évènement », le comité d’organisation a décidé pour ces raisons de reporter la date du salon initialement prévu du 24 au 26 mars, pour les 6 au 8 octobre prochain. S’excusant pour des « désagréments » que le report pourrait occasionner, les organisateurs ont rassuré qu’ils « mettront tout en œuvre pour faciliter la participation » de tous.
L’Afrique subsaharienne, une partie du monde en forte croissance, constitue un terrain vierge pour l’industrie cosmétique. Avec l’émergence d’une classe moyenne et une forte démographie, le marché africain des cosmétiques est évalué à 6.93 milliards d’Euro en 2012 et progresse d’environ 10% par an contre 4% pour le marché mondial. Selon une étude panafricaine, les africaines dépenseraient chaque année 7 milliards de dollars pour l’entretien de leur identité capillaire (shampoing, lotions, défrisants, extensions et autres substituts capillaires) sans compter les soins corporels et dérivés.
Au regard de ces chiffres, il est évident que l’Afrique constitue l’eldorado des grandes marques des produits de beauté et de l’esthétique. D’où l’importance de sa valorisation tant au niveau continental qu’international. La rencontre des beautés africaines devra permettre « d’offrir aux grandes marques internationales une plus grande visibilité de leurs produits et services ; de promouvoir les activités des entreprises africaines et internationales évoluant dans le secteur de la beauté et de la mode ; de réfléchir sur les problématiques liées aux questions esthétiques en Afrique… »