Catastrophe naturelle : la RDC dans la catégorie « risque extrême »

Samedi, Mars 26, 2016 - 12:15

Elle est citée parmi les 8 pays du continent africain les plus vulnérables à 11 types de risques dont les séismes, les cyclones tropicaux, les inondations, les tempêtes hivernales, les incendies et les tsunamis, selon une étude du cabinet Verisk Maplecroft.

À en croire cette étude publiée le week-end, l’Afrique reste le continent le plus vulnérable à l’échelle mondiale. D’ailleurs, les pays africains arrivent en tête de ce classement mondial des pays les plus vulnérables aux catastrophes naturelles. Pire, ils représentent plus des ¾ des cas examinés, soit 8 pays sur les 9 classés dans la catégorie « risque extrême ». En ordre de classement, le top 9 est constitué du Soudan du Sud, du Burundi, de l’Afghanistan, de l’Erythrée, du Tchad, du Niger, du Soudan, du Mali et enfin de la RDC. Ces pays ainsi épinglés, selon Verisk Maplecroft, révèlent certaines faiblesses en commun. En effet, dans son analyse, il impute ces « scores médiocres des pays africains en matière de résilience aux catastrophes naturelles à la mauvaise gouvernance du secteur, à la faiblesse des infrastructures ainsi qu’aux niveaux élevés de pauvreté et de corruption ». Poursuivant son argument, le cabinet renchérit en insistant sur les conséquences de ces insuffisances qui contribuent à « amplifier les pertes économiques et humanitaires liées aux catastrophes naturelles ». Par ailleurs, le seul pays africain cité du top dix de l’exposition des populations aux catastrophes naturelles est le Nigéria classé au 8ème rang à l’échelle mondial. Mais par contre, il y a des pays nantis dans cette catégorie. Par ordre de classement avant le Nigéria, il y a l’Inde, la Chine, le Bengladesh, l’Indonésie, les Philippines, les États-Unis d’Amérique et le Japon.

Pour rappel, Verisk Maplecroft est un cabinet de conseil en gestion des risques.

Laurent Essolomwa
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