Une fois de plus, les Brazzavillois se sont réveillés dans une grande peur, ce 4 mars, suite à l’attaque d’un poste de police avancé, au quartier Mayanga, au sud de Brazzaville, par des hommes armés, dénommés Ninjas.
La nouvelle s’étant propagée en grande vitesse dans toute la ville, au centre-ville, principal centre d’affaires, la circulation a perdu son rythme habituel, et les services, magasins, restaurants, banques, pharmacies, pâtisseries et même certains hôtels, sont fermés sur la quasi totalité des artères.
Ces arrêts brutaux devenus répétitifs, sont, du point de vue économique, une grande perte, d’autant plus qu’en matière de commerce, on tire profit du jour au jour. « J’ai envie d’ouvrir mon magasin mais j’ai peur du climat qui prévaut ce matin. Ce qui m’inquiète, c’est que depuis un certain, nous ne subissons que ce même désagrément alors que nous vivons au rythme du temps », s’inquiète un commerçant Ouest-africain rencontré devant sa structure au rond-point de la gare.