Hugo Konongo n’est plus joueur de l’US Créteil. Le latéral gauche de 24 ans a résilié son contrat avec l’avant-dernier de Ligue 2. Le joueur formé à Bordeaux rebondit rapidement.
Arrivé à l’US Créteil le 1er juillet 2015, Hugo Konongo avait signé un contrat de 3 ans, le liant jusqu'en juin 2018 avec la formation du Val-de-Marne. Mais le natif de Toulouse n'ira pas au bout de son bail avec le club du Val-de-Marne. Il a résilié son contrat en fin de semaine dernière, comme plusieurs de ses coéquipiers. Contacté par Les Dépêches de Brazzaville, Konongo ne souhaite pas s’exprimer pour l’instant, mais nous donne rendez-vous le mois prochain : « Vous en saurez plus en mai. Et vous ne serez pas déçus ».
Révélé à Clermont la saison précédente (19 matchs dont 17 comme titulaire), l’international congolais (3 sélections, face à l’Angola, en amical, en 2012 et contre le Kenya, en juin 2015 et contre la Ghana également en amical) a rejoint Créteil, tout juste promu en Ligue 2. Un transfert qui avait surpris et inquiété certains observateurs de la sélection congolaise, qui craignaient que son arrivée en région parisienne, connue pour ses tentations extra-sportives, ne freinent sa progression.
Le début de saison du promu valide pourtant le choix du néo-international congolais, qui joue 9 des 12 premiers matchs de Ligue 2 (dont 6 comme titulaire). Mais début octobre, il sort du groupe une première fois entre les 13e et 18e journées. S’il fait son retour entre les 19e et 22e journées (2 titularisations, 2 entrées en jeu pour 3 défaites et 1 nul), il n’apparait plus dans le groupe depuis le revers face à Metz le 22 janvier.
Puis, au même titre que 8 coéquipiers, il est définitivement écarté par Laurent Roussey, qui souhaite un état d’esprit commando exemplaire, sous-entendant que l’ancien Bordelais ne répond pas à ces critères. Empêtré dans la zone rouge, l’US Créteil n’a pas réagi au départ de son désormais ex-joueur, qui ne souhaite pas non plus jeter d’huile sur le feu. A l’image de sa déclaration à nos confrères du Parisien, la semaine dernière : « Cette décision est davantage liée au bilan de ma saison et à mes objectifs personnels qu'à la réduction du groupe pro. Lorsque je suis arrivé ici, j'étais international, mais là, on est avant-derniers, je fais une saison de merde ! Pour moi, c'est un échec. Je n'ai jamais réussi à m'acclimater. Là, j'ai même l'impression que je régresse. Je ne me sens pas bien, je ne suis plus du tout le même joueur qu'à mon arrivée ».