Nollywood traverse ses mauvais jours. Trouver des fonds devient un véritable casse-tête pour les réalisateurs. Le seul espoir : l’appui du gouvernement pour l’essor de l’industrie du cinéma nigérian.
Pour contourner la difficulté, les professionnels de ce secteur se tournent davantage vers des partenaires pour boucler leur budget. Pour une meilleure commercialisation du produit, ces professionnels donc misent sur la qualité du film en y mettant tout le matériel professionnel nécessaire. La moindre inattention peut conduire à plusieurs reprises de la même scène. Ce qui sous-entend plus d’argent à décaisser, car au Nigéria, très peu de réalisateurs ont leurs propres matériels de tournage et leurs studios de post-production.
Pour essayer d'amortir leur investissement, les réalisateurs réfléchissent par deux fois aux thèmes à aborder. Misant sur un marché large, les scénarios sont orientés vers l’éducation, la santé, par exemple, pour séduire les organisations internationales.
Malgré ces difficultés, le cinéma nigérian demeure le premier au niveau continental. Ce leadership devrait être conservé, car ce secteur attire davantage de jeunes nigérians. L'association des acteurs d'Abuja compte en son sein près de 2000 acteurs et une quarantaine de producteurs.