Mise en œuvre des résolutions de la COP 21: un plan d’action sous-régional en chantier

Mercredi, Mai 11, 2016 - 18:03

La session du Conseil des ministres de la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac), qui se tient à Kinshasa, cherche des réponses idoines pour permettre une bonne compréhension des documents et textes finaux adoptés à l’issue de la COP 21 et leurs implications sur le bassin du Congo.

Il s’est ouvert à Kinshasa, le 10 mai, une session extraordinaire du Conseil des ministres de la Comifac. Ces assises de grande importance que préside le ministre congolais de l’Environnement, Conservation de la nature et Développement durable, Robert Bopolo, s’inscrivent en droite ligne des préoccupations soulevées lors de la COP 21 tenue récemment à Paris. C’est, comme qui dirait, une manière pour l’Afrique centrale de réagir positivement aux recommandations issues de la rencontre de Paris en lien étroit avec ses besoins de développement. La tenue des assises proprement dite a été précédée par les travaux préparatoires ayant réuni les experts et les partenaires techniques et financiers de la sous-région.

Les résolutions que vont soumettre ces derniers au Conseil des ministres feront, sans doute, l’objet des assises de Kinshasa qui entendent apporter « des réponses pour une bonne compréhension des documents et textes finaux de la COP 21 et leurs implications sur le bassin du Congo ». Cela étant, l’objectif de cette réunion est, d’une part, de décider des modalités opérationnelles pour la mise en œuvre des décisions de la COP 21 tenue à Paris et, d’autre part, d’examiner certains sujets prioritaires touchant à la vie même de la Comifac.

L’Afrique, avec tout son potentiel naturel, pèse énormément sur la balance dans le cadre du processus de finalisation des négociations amorcées à Paris pour un accord juridiquement contraignant censé remplir le mandat décidé à Durban en Afrique du Sud lors de la COP 17. C’est grâce à la Comifac, indique-t-on, que la position et les intérêts des pays membres sur la forêt et la Redd+ ont été pris en compte dans l’Accord de Paris, preuve que le bloc sous-régional de l’Afrique centrale est loin d’être une quantité négligeable dans la dynamique de préservation de l’écosystème mise en branle à l’échelle planétaire. D’où, les participants aux assises de Kinshasa sont tenus de présenter, au cours de la présente session, un plan d’action sous-régional pour la mise en œuvre des décisions de la COP 21. La cérémonie inaugurale des travaux a eu lieu en présence des experts venus des États membres, des membres du Partenariat pour les forêts du Bassin du Congo (PFBC) et d’autres partenaires au développement locaux dont la Coopération allemande (GIZ/PBF) et le Fonds mondial pour la nature (WWF).     

Alain Diasso
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