La première édition du Marché « Made in Congo » du 25 au 30 juin 2016 a tenu en haleine le public à la Place de la Gare centrale de Kinshasa. Le gouvernement par le truchement du ministère de l’Industrie veut en faire une rencontre annuelle pour réfléchir sur les moyens durables de mieux vendre les produits congolais.
La première édition s’est achevée sur une note de satisfaction, comme en témoignent quelques chiffres. En effet, pas moins de 80 exposants y ont présenté leurs produits et services au cours de 6 journées récréatives. L’on a compté la présence de sociétés étrangères qui ont pu faire de la prospection. Selon le ministère de l’Industrie, les sociétés étrangères présentes représentent ensemble des centaines de millions de dollars américains US.
À ce stade, aucun chiffre ne nous est parvenu sur les entretiens concluants. Par contre, l’on a compté effectivement de nombreux contacts directs (B to B), des descentes sur le terrain et même des débats scientifiques. En effet, un forum économique s’est tenu juste à côté, au Béatrice hôtel, entre les 27 et 29 juin. Organisé en marge de la foire de la Place de la Gare centrale, il était animé par les professeurs d’université, les entrepreneurs locaux et les représentants des sociétés internationales. À l’ordre du jour, les défis liés à l’énergie comme facteur de développement industriel et la technologie comme vecteur de création d’emplois et d’ouverture au monde. Bien entendu, cette rencontre a permis de faire un inventaire du secteur industriel en RDC et d’identifier les voies et moyens de le redresser et de créer des richesses pour le pays.
Par rapport à ce nouveau concept qui va devenir un nouveau rendez-vous annuel des entrepreneurs locaux, le gouvernement souhaite encourager la conclusion des partenariats gagnant-gagnant pour développer les secteurs-clés de développement. Une attention particulière est portée sur la diversité au regard des opportunités dans les différents secteurs productifs. Beaucoup de participants ont évoqué, notamment, les secteurs de la panification, du cosmétique, de l’agro-alimentaire et de l’agro-industrie qui ne cessent de faire ses preuves. Si le programme de mise à niveau des entreprises locales par le gouvernement tarde à produire les effets escomptés, ce genre de rencontre permet d’aider l’entrepreneuriat local à sortir du ghetto.