Cette amélioration de leurs conditions de vie devra passer par un travail décent ou un métier rémunérateur dont la participation dans les institutions de la République.
Depuis près de dix ans, le coordonateur de la Fédération nationale des associations des personnes vivant avec handicap du Congo (Fenaphaco), Mè Patrick Pindu-di-Lusanga, mène un plaidoyer en vue de l’amélioration des conditions de vie des membres de sa structure. Ceci, vise à permettre aux personnes vivant avec handicap (Pvh) d’accéder à un travail décent ou un métier rémunérateur en vue de leur permettre de se prendre en charge et, d’effacer notamment l’étiquette de mendicité qui colle à leur peau.
Cette action a conduit le coordonnateur national de la Fenaphaco dans des rencontres avec les organisations nationales et internationales, les autorités du pays et plusieurs personnalités du monde notamment pour déploré l’exclusion des Pvh de toutes les institutions et de toutes les questions d’intérêt national du pays depuis 1960.
Parmi les pistes proposées, Mé Patrick Pindu a noté l’implication et la participation des Pvh à la gestion de la chose publique, dans les institutions de prise des décisions, et celles d’appui à la démocratie.
Une adhésion de ses interlocuteurs
Dans sa démarche, le coordonnateur national de la Fenaphaco a noté l’adhésion de la majorité de ses interlocuteurs. Selon les échos, les différentes autorités américaines et des pays européens, les ambassadeurs accrédités en RDC ainsi que les organismes internationaux, les firmes multinationales présentes dans le pays et les institutions spécialisées de l’ONU sont favorable à cette vision prônée par le coordonateur Patrick Pindu. « Son combat est noble parce qu’il lutte pour la valeur, les droits, la dignité, l’amélioration des conditions de vie par la participation des Pvh dans les institutions de la République et à la gestion de la chose publique, etc. », ont souligné des experts travaillant dans ce domaine.
D’ailleurs, un diplomate aurait confirmé le soutien de cette démarche par la communauté internationale étant donné que cela cadre avec les objectifs du millénaire, la lutte contre la pauvreté. Pour ce représentant d’une de grandes puissances du monde, Mè Patrick Pindu a fait de la défense, de la promotion et de la protection des droits des Pvh, sa préoccupation majeure. C’est, à l’en croire, ce qui justifie des ouvertures obtenues sur le plan international. « Devant cette volonté, nous l’avons aidé à amener quelques investisseurs au Congo qui travaillent pour le bien-être des Pvh », a souligné ce diplomate.
En réponse au plaidoyer mené par Mè Patrick Pindi, des promesses sont faites au niveau international en vue du financement, en 2014, des projets en faveur des Pvh. Alors que l’adoption l’Assemblée nationale, de la loi autorisant la ratification par de la convocation de la convention internationale relative aux droits des Pvh constitue le couronnement du rêve de cet activiste.
La reconnaissance
Les différentes actions menées sur terrain par Mè Patrick Pindu pour le bien-être de ses pairs et des autres vulnérables lui ont valu la reconnaissance mondiale. Il a, en effet, été primé meilleur acteur de la société civile de la RDC par la presse panafricaine en 2011-2012. Le coordonateur national de la Fenaphaco a également obtenu deux prestigieux diplôme d’honneur et médaille des USA, à côté du Prix François Mitterrand en France en 2012 et le Prix pour la protection des droits des PVH, par la commission Ecosoc de l’Union africaine, en 2013. Il s’agit du prix Abraham Lincoln et du Prix Franklin Roosevelt. Ces échos reçus de son combat constitue, à en croire Patrick Pindu, un encouragement pour continuer sa lutte.