Précédé par un séminaire-atelier de formation de l’Unesco, le Secrétariat pour l’Evaluation Environnementale en Afrique Centrale, en sigle SEEAC, en partenariat avec l'Association Congolaise pour l'Evaluation Environnementale (ACEE), organise la 8ème édition de son séminaire international annuel, sur le thème: « Objectifs du Développement Durable et Changements Climatiques : Quelle place pour l’évaluation environnementale ? »
Cet évènement est placé sous le patronage du Ministère de l’Economie forestière, du développement durable et de l’Environnement du Congo, du 27 au 28octobre prochains . Deux jours durant, Matombi, localité située près de Pointe Noire, recevra le groupement des associations nationales pour l’évaluation environnementale des pays d’Afrique centrale. Une centaine de participants entend contribuer aux réflexions sur l’avancement de l’évaluation environnementale dans la sous-région et à l’optimisation de son potentiel comme outil de mise en œuvre des politiques de développement durable, stipule le communiqué de presse. En prélude, en co-organisation avec l’Unesco, deux autres jours seront consacrés à une formation sur le thème : « Méthodes et outils d’intégration des changements climatiques dans l’évaluation environnementale. »
Rappelons que l’Evaluation environnementale (EE) désigne l’ensemble des démarches, visant la prise en compte de l’environnement biophysique et socio-économique à toutes les échelles décisionnelles, depuis les stratégies nationales et les politiques, plans et programmes, jusqu’aux projets. La forme environnementale la plus connue en Afrique centrale est l’étude d’impact environnemental et social qui s’applique aux projets en cours d’instruction. De plus en plus, il est fait recours aux audits environnementaux qui concernent les projets en cours de mise en œuvre et aux évaluations environnementales et sociales, dites stratégiques, couvrant les politiques, plans ou programmes de développement.
Par ce séminaire international, les organisateurs visent un objectif qui permettra de contribuer à travers l’évaluation environnementale, l’accompagnement des pays d’Afrique centrale dans leurs efforts de développement tout en tenant compte des défis relatifs aux objectifs de développement durable et à l’accord sur le climat de la Cop 21. Ce moyen est davantage utilisé dans les pays en développement pour permettre de déterminer les besoins d’atténuation du réchauffement climatique et d’adaptation, indiquent les organisateurs. Lors d’une conférence-débat organisée mercredi 20 juillet à l’Institut français de Brazzaville pour l’annonce du rendez-vous de Matombi, Joseph Badevokila, un des intervenants, avait précisé que l’étude d’impact environnemental aide également à apprécier comment les incidences négatives d'un projet sur l'environnement, sont effectivement annulées, réduites ou compensées. La compensation des impacts négatifs d'un projet, est consigné dans le Plan de gestion environnemental et social (PGES). Ce document qui constitue une somme des engagements de réparation ou de compensation des impacts négatifs, fera, à cet effet, l'objet d'une profonde analyse afin de faire que les bénéfices socio-économiques et environnementaux servent aussi les populations riveraines.
Les inscriptions à la formation et au séminaire sont ouvertes à toutes les parties prenantes au processus d’évaluation environnementale : administrations, secteur privé, universités, société civile. Les contributions sont recevables jusqu’à la tenue des sessions. Pour cette édition, les organisateurs annoncent le partenariat des structures telles que : la Commission néerlandaise pour l’évaluation environnementale, l’Unesco Bureau régional d’Afrique centrale-, la Conférence sur les écosystèmes des forêts denses et humides d’Afrique centrale et l’Association congolaise pour l’évaluation environnementale.
Contact
SEEAC
BP 30465 Yaoundé
Cameroun
Téléphone : + 237 222 61 10 62
Courriel : info@seeaconline.org
ACEE
BP 177 Brazzaville
Congo
Tél : + 242 06 641 44 89
Courriel : aceecongo@gmail.com