Un panel de haut niveau a été consacré au décryptage de la contribution du président congolais, Dénis Sassou- Nguesso, qui plaide pour un nouveau programme éducatif dédié à l’environnement en Afrique. Cet atelier a eu lieu en marche des activités de la 22ème conférence des Nations unies sur les changements climatiques (Cop22) organisée récemment à Marrakech, au Maroc.
Le panel de haut niveau composé des intervenants congolais et étrangers a analysé de fond en comble la vision écologique du président congolais consignée dans son livre : « l’Afrique enjeu de la planète » publiée en 2009, les bandes dessinées du même auteur les Gandwana et sa vision « une école un champ, ayant conduit à la matérialisation du projet « terre d’école ».
Ce panel organisé sous le thème « le jour où l’éducation sauva le monde », a donné lieu à plusieurs sous-thèmes entre autres, « Education, enseignement et développement durable en Afrique : enjeux et défis » animé par le ministre congolais de l’enseignement général, Anatole Collinet Makosso ; et « l’éducation, un levier pour sortir les enfants de la pauvreté », par Emilienne Raoul, université, ancienne ministre de la santé du Congo.
S’appuyant sur les idées de l’auteur Denis Sassou Nguesso pour développer son exposé, le ministre Anatole Collinet Makosso a expliqué l’approche pédagogique utilisée par l’auteur celle de se servir de l’éducation comme moyen de préserver la planète.
Pour Anatole Collinet Makosso, il s’agit en effet d’un nouveau modèle éducatif africain, marqué par une forte combinaison entre l’école et écologie. « A un moment où le monde doit faire face aux grands défis environnementaux, l’élève doit être placé au centre des actions du développement durable », a-t- il martelé.
D’autres intervenants, à savoir Abderrahim Ksiki, universitaire et coordonnateur de l’alliance marocaine pour le climat et le développement durable et Claude Sebag, vice-président de terre d’école, ont également exposé respectivement sur « l’expérience marocaine et le rôle de la société civile » et « La terre d’école : cultiver en se cultivant, vers une éducation holistique ».
Parlant du programme terre école inspiré par le président Denis Sassou Nguesso, une école un champ, le vice-président, Claude Sebag, a fait savoir qu’il s’agit d’une école citoyenne qui doit démarrer à Brazzaville dès l’année 2017.
« C’est un programme mondial qui doit inspirer plusieurs pays notamment ceux de l’Afrique sub-saharienne. Il permettra l’appropriation par les enfants du cycle primaire au lycée en passant par le collège des attitudes éco-citoyennes », a déclaré Claude Sebag.
L’idée, d’après Claude Sebag, est de parvenir à la création d’une école du développement tel que proposé par le chef de l’Etat congolais invitant le continent africain à se « préserver des pollutions dont le monde souffre et doit adopter des attitudes favorables à la préservation des richesses naturelles et de ses traditions ».