Les modalités de mise en œuvre du partenariat entre Synergie et développement de l’Afrique (SDA) et le ministère des Affaires sociales, de l’action humanitaire et de la solidarité sont examinées du 24 au 25 juin à Brazzaville, à la faveur de la session inaugurale du comité de suivi de la convention
Cette session a permis de valider un règlement intérieur qui porte de huit à douze personnes le nombre de participants au comité de suivi. Sur le plan organisationnel, la présidence et le secrétariat dudit comité reviennent au ministère, la vice-présidence étant assurée par SDA. Pour un suivi exhaustif, le comité de suivi est astreint à se réunir deux fois par an sur convocation de la présidence.
Le comité de suivi a également examiné le rapport médical de la mission humanitaire effectuée du 11 au 23 février 2013 pour la prise en charge des pathologies malformatives congénitales des enfants dans le cadre du partenariat entre le ministère et la fondation « Sur un pied d’égalité », basée aux Pays-Bas.
« Cette initiative, qui consiste à opérer les enfants, date de septembre 2012. Nous étions informés des réussites et des manquements de ces opérations chirurgicales et, naturellement, sur la façon d’améliorer ce dispositif par un travail préliminaire. L’équipe congolaise et hollandaise, qui opère dans des conditions difficiles, est à féliciter », commente le docteur Arsène Bikoué, délégué du pôle Santé de SDA.
Sur le terrain, les deux équipes ont été confrontées à des difficultés diverses, dont, entre autres, l’abaissement de l’âge des enfants à opérer en raison du peu de matériel à disposition, le faible niveau de sensibilisation des communautés et le besoin de former, à terme, des psychiatres pour la prise en charge psychologique des enfants souffrant de malformations.
« Outre le ministère des Affaires sociales, il faut donc associer le ministère de la Santé qui doit prendre part à ce projet pour améliorer les conditions des opérations et la prise en charge des enfants opérés », explique Arsène Bikoué.
Rappelons qu’après avoir élaboré une stratégie, mis en place un cadre juridique et administratif avec les institutions par la signature des conventions, il s’agit maintenant, pour la composante Santé de SDA, de travailler conformément aux engagements pris devant le président à Paris.
Le ministère des Affaires sociales est la première institution avec laquelle SDA a signé une convention de partenariat.