Les candidats au Certificat d’études primaires et élémentaires (CEPE) ont débuté l’examen ce matin dans la deuxième ville congolaise, par l’épreuve des mathématiques
Les épreuves ont été lancées au Collège d’enseignement général Kwamé-N’Kruma par le conseiller socio-culturel du préfet de Pointe-Noire, Distel Baniakina, accompagné du directeur départemental de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Jean Baptiste Sitou. Cette délégation a ensuite visité quelques-uns des 52 centres retenus pour le déroulement des épreuves.
À la satisfaction générale, aucun incident n’a été signalé dans les centres visités, et les 26 139 candidats de la ville océane sont en train de passer leur examen dans la quiétude et la discipline souhaitées. Le représentant du préfet n’a pas hésité à apprécier l’organisation au niveau des centres. « Au nom du préfet, j’adresse mes sincères félicitations à l’endroit du directeur départemental de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, pour l’organisation du CEPE session de juin 2013. Partout où nous sommes passés, nous avons trouvé des centres bien organisés, des enfants en situation d’examen et des enseignants présents pour faire leur travail », a déclaré Distel Baniakina, qui a également félicité les dispositions prises pour cette bonne organisation.
Il a par ailleurs remercié le ministère pour le réajustement du calendrier qui a facilité l’effectivité des examens au Congo en général et à Pointe-Noire en particulier. « Déjà ce matin, les enfants ont planché sur les mathématiques. Je pense que le climat qui a prévalu au début sera le même à la fin », a-t-il réclamé, tout en souhaitant bonne chance à tous les candidats qui, après les mathématiques, devraient se pencher tour à tour sur la dictée-questions, l’expression écrite, les calculs rapides, les questions de cours et les arts plastiques.
Soulignons, en outre, qu’après la ronde des centres d’examen de l’école conventionnée Ndaka Soussou et Conférence nationale dans l’arrondissement 3 Tié Tié, l’école 8 février à Loandjili
et le collège Emmanuel Dadet Damongo à Mvou-Mvou, de nombreux élèves sont optimistes et se voient déjà au collège l’an prochain.
« J’ai 11 ans, je vais avoir mon CEPE parce que j’ai bien travaillé », a déclaré Wilsève Fardhel Koutala, candidat au centre de 8 février après l’épreuve des mathématiques.