Tous les opérateurs privés exerçant au Congo dans le secteur de la poste de manière illicite, sont priés de se conformer à la réglementation en vigueur dans un délai maximum de trente jours. Le ministre des Postes et télécommunications, Léon Juste Ibombo, est monté au créneau dans une déclaration publiée le 4 mai à Brazzaville en présence de quelques représentants de ces opérateurs privés.
Dans ladite déclaration, le ministre des Postes et télécommunications s’est montré sévère, quant à l’application stricte de cette mesure, sans toutefois dire un mot sur le sort réservé aux contrevenants.
« Il m’est revenu que certaines sociétés opérant dans le secteur des postes ne se conforment pas aux lois et règlements en vigueur, ni ne respectent le cahier de charges à l’égard duquel ils se sont engagés en intégrant le domaine. Par conséquent, je vous enjoins à faire parvenir à mon cabinet, sous trentaine, la situation réelle et exhaustive de chacune de vos entités », a-t-il précisé.
Cette directive vise tous les opérateurs qui exercent dans l’illégalité, foulant ainsi au pied le cahier de charges, conformément aux dispositions prévues à l’article 3 du décret numéro 2015-245 du 4 février 2015.
Cet article souligne que tout opérateur de réseaux et services postaux qui exerce au Congo est assujetti au paiement des droits, taxes, redevances et contributions prévus par les textes en vigueur.
Selon le ministre des Postes et télécommunications le même décret fixe aussi de manière explicite, les conditions administratives et techniques d’installation et d’exploitation des réseaux et services postaux en République du Congo.
Toutes ces activités, a renchéri Léon Juste Ibombo, s’exercent sous le contrôle du ministère des Postes et télécommunications, à travers l’Agence de régulation des postes etcCommunications électroniques (ARPCE), en application de la loi numéro 10-2009 du 25 2009, portant règlementation du secteur des postes.
En prenant cette mesure, l’ambition du ministre est d’assainir le domaine postal congolais avéré porteur de richesses, afin de soutenir la diversification de l’économie, pour laquelle le gouvernement milite depuis quelques années à la mise en œuvre effective, a-t-il conclu.