Pour son premier voyage officiel en Afrique, le président français Emmanuel Macron a choisi le Mali où il est arrivé ce 19 mai. A son arrivée, il a été accueilli par son homologue Ibrahim Boubacar Keïta (IBK).
Dès son arrivée, Emmanuel Macron s’est rendu à la base militaire française de Gao, pivot de l’opération Barkhane contre les jihadistes au Sahel, pour un effectif de 4000 soldats au profit de cinq pays (Mali, Niger,Tchad,). Emmanuel Macron et IBK ont passé les troupes en revue.
Dans son discours liminaire, le président français a rappelé que « la mobilisation française est aussi la mobilisation européenne et internationale ». Il a réaffirmé la détermination de la France « pour la sécurité du Mali, mais aussi du Sahel, en continuant l’engagement [des forces françaises], en continuant à [s’en]engager dans une feuille de route diplomatique et politique ».
Pour le président français, « ces combats sont bien menés lorsqu’ils s’inscrivent dans la perspective de construction de la paix et de sécurité ». Il a fait aussi état de son souci d’un « respect intégral, rapide et cohérent des accords d’Alger ».
Puis, il s’est engagé à investir dans les infrastructures et la santé au Mali, soulignant sa volonté « d’agir vite et fort, et de manière déterminée sur le plan politique et militaire et dans la durée de manière efficace et responsable sur le plan du développement ».
Lancée en août 2014, après Serval au Mali, l’opération Barkhane est conduite par les forces françaises. Quelque 4000 militaires français sont déployés dans le cadre de l’opération avec pour objectif de sécuriser et de lutter contre les groupes terroristes djihadistes au Sahel ; 300 véhicules logistiques, 300 véhicules blindés, 4 caésar, 17 hélicoptères, 7 avions de chasse, 10 avions de transport, 3 drones. En termes de résultats, ce sont plus de 250 terroristes arrêtés ou tués, 17 tonnes d’armes saisies ou détruites, 19 militaires français tués.