Cette décision de l’autorité urbaine vise à protéger les parents contre des charges indues qui viendraient s’ajouter sur les frais scolaires.
Une décision du gouverneur de la ville-province de Kinshasa, André Kimbuta Yango, a interdit la vente obligatoire des fournitures scolaires dans les écoles. Un communiqué officiel émis par l’autorité urbaine a rappelé aux gestionnaires des écoles, aux parents et aux élèves cette sentence.
Dans sa décision, le gouvernement provincial en a appelé à la responsabilité des chefs d’établissements et à la vigilance des comités des parents pour « qu’aucune charge indue ne vienne s’ajouter sur les frais de scolarité ». L’autorité urbaine a également instruit les gestionnaires scolaires ainsi que les bourgmestres afin de veiller à la stricte observance de la mesure et de sanctionner les contrevenants.
Il est, en effet, noté que depuis quelques temps, une pratique a pris corps au sein des écoles primaires et secondaires de la ville de Kinshasa et des autres provinces du pays. Selon cette habitude devenue obligatoire, en plus des manuels scolaires, des uniformes, des sandales et autres fournitures scolaires sont vendues au sein de ces établissements. D’autres sont même allés jusqu’à vendre des pagnes par exemple, pour la journée du 8 mars.
En suivant cette activité, l’on se rend compte que le mobile qui pousse les responsables d’écoles n’est pas une volonté d’aider les parents d’élèves. C’est plutôt le bénéfice. Et, dans la majorité de cas, ces produits sont vendus plus chers que sur tous les marchés de la ville. Mais comme chacun développe une astuce pour vendre une marque difficilement trouvable sur le marché, les parents sont contraints d’acheter à l’école, au prix fixé.