L’attaque a été menée dans la nuit de samedi à dimanche, par « des ennemis de la paix ». Elle visait des postes de la gendarmerie et de douane près de la frontière burkinabè.
L’attaque a eu lieu dans la localité de Benena située dans le cercle de Tominian. Aucune perte humaine n’a été enregistrée du côté de l’armée malienne qui a repoussé les auteurs. « Nos forces armées et de sécurité ont repoussé une attaque terroriste dans la nuit de samedi à dimanche dans la localité malienne de Benena, située à une vingtaine de kilomètres de la frontière avec le Burkina Faso», a indiqué un responsable de l'armée malienne.
Les assaillants portaient des « accoutrements en noir », précisent les Fama, les Forces armées maliennes. Il s’agit plutôt d’une triple attaque, d’après une autre source : «C'est une triple attaque. Les assaillants sont arrivés à motos. Ils ont ouvert le feu. Il y a eu une riposte énergique. Nous avons saisi des munitions et sur place, on a retrouvé des traces de sang. Les assaillants sont repartis avec leurs victimes». Les assaillants auraient visé la police de la localité de Benena.
Ces attaques interviennent au moment où les dirigeants des pays du G5 Sahel, avec le concours du président français Emmanuel Macron, ont décidé de mettre en place une force anti-jihadiste conjointe, constituée par la Mauritanie, le Burkina Faso, le Mali, le Tchad et le Niger. C’est une force de 5000 hommes qui devrait être opérationnelle à partir du mois de septembre 2017.
Mais la mise en place de la force commune sous-régionale du G5 Sahel nécessite un financement de plus de 400 millions d’euros. À ce jour, seuls 100 millions d’euros ont été mobilisés dont la moitié par l’Union européenne (UE).