Des sources bien informées, le braconnier Florent Mekozi, un des organisateurs de la bande destructrice de la faune s’est échappé des mailles de la prison. Le 13 juillet, le juge l’a condamné à trente-six mois d’emprisonnement avec sursis.
Reconnu pour ses crimes contre la faune sauvage, le multirécidiviste Mekozi Florent a été condamné à une peine assortie des mesures de surveillance par le Tribunal de Grande instance de Ouesso.
Domicilié au village Batekoch à environ 23 kilomètres de Sembé, dans le département de la Sangha, Mekozi Florent est âgé de 49 ans et père de treize enfants. Dans un récent passé, il a été condamné à quatre ans de prison ferme pour avoir fourni un PMAK et des munitions à un groupe de braconniers. Il est à ce jour poursuivi par la justice pour les mêmes infractions.
« Je reconnais parfaitement les faits qui me sont reprochés en qualité de commanditaire de cette partie de grande chasse. En effet, j’avais eu cette arme, PMKA noire pliable, deux chargeurs garnis et munitions. Je me suis déplacé chez moi au village Batekock et je suis venu solliciter l’autochtone Jean Baba, au village Egnabi pour aller me pratiquer la grande chasse des éléphants… » reconnais Florent Mekozi.
Par contre, les associés de l’organisateur de la bande destructrice de la faune, les nommées Thomas Simbo évadé miraculeusement de la maison , Cyrille Mebith et Jean Baba ont été jugés par le tribunal de Ouesso. Devant la barre, le criminel faunique, Jean Baba, auteur de l’abattage des éléphants a affirmé avoir commis ces crimes fauniques sur instruction Florent Mekozi, fournisseur du matériel de chasse.
Ainsi donc, le délibéré du tribunal les a condamnés à trente-six mois d'emprisonnement avec sursis. Ils paieront conjointement l’amande de 200.000 FCFA et la somme de 1.000.000 FCFA pour dommages et intérêts. Le jugement du tribunal de Ouesso est qualifié de subversif par les organisations de préservation de la faune, au regard de la loi n° 37-2008 du 28 novembre 2008 à son article 113 concernant les aires protégées.
Rappelons que ces malfrats ont été interpellés en ayant en leur possession deux pointes d’ivoire, un PMAK et des munitions de guerre.
Les organisations de conservation de la faune comptent accompagner l’administration dans la saisine de la cour d’appel, afin que réparation soit faite.