La République du Congo et la Banque mondiale vont signer, cette semaine, un nouvel accord pour un projet de développement du secteur agricole. D’un montant de 100 millions de dollars, soit environ 55 milliards de FCFA, le projet vise à amplifier l’agriculture commerciale et permettre une meilleure disponibilité des produits agricoles sur le marché.
L’annonce a été faite mardi à Brazzaville par Ahmadou Moustapha Ndiaye, directeur des operations de la Banque mondiale pour la République démocratique du Congo et la République du Congo, au sortir d’une séance de travail avec la ministre du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale, Ingrid Olga Ebouka- Babakas.
« Nous avons discuté de la question de la diversification économique, notamment le développement de l’agriculture. Je peux vous assurer déjà qu’au cours de cette semaine nous allons signer le nouveau projet de développement du secteur agricole », a déclaré Ahmadou Moustapha Ndiaye.
Le projet qui comporte quatre composantes vise notamment à consolider les acquis du Projet de développement agricole et de réhabilitation des pistes rurales (Pdarp) ayant permis, en dix ans, de réaliser des résultats encourageants.
Au cours de la rencontre, les deux parties ont également saisi l’opportunité d’examiner l’état d’avancement du portefeuille projet financé par la Banque mondiale, avec un encours de 400 millions de dollars. L’intérêt de la discussion, a affirmé le directeur des opérations de l’institution onusienne, a été de voir comment « accélérer la mise en œuvre des projets pour que ceux-ci aient un impact au niveau de la population congolaise ».
Ingrid Olga Ebouka- Babakas et Ahmadou Moustapha Ndiaye ont par ailleurs évoqué le soutien de la Banque mondiale au Congo compte tenu de la conjoncture économique morose due aux effets de la chute des prix des produits pétroliers sur le marché mondial. « Nous avons discuté des différents aspects techniques ainsi que des prochaines étapes que nous devrons franchir pour mobiliser ces ressources additionnelles afin d’accompagner le pays », a dit Ahmadou Moustapha Ndiaye.
Engagé dans un nouveau Plan national de développement 2017-2022, le Congo pourra compter sur l’appui de la Banque mondiale, a assuré ce dernier. Au-delà de l’apport financier, l’institution qui vise à réduire la pauvreté et favoriser le partage de la prospérité, entend mettre à profit les travaux d’analyses effectués dans les différents secteurs, lesquels permettront d’éclairer le cheminement à emprunter par le Congo pour assurer la stabilisation macro-économique.