La France et l'Union africaine souhaitent organiser une conférence nationale interlibyenne avant fin 2017.
Lors de la conférence, il sera arrêté un plan d'action pour sortir la Libye du "chaos". Le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian aurait joint au téléphone le 13 septembre, le président congolais Denis Sassou N'Guesso, pour lui faire le compte rendu de sa visite en Libye des 4 et 5 septembre.
La France aurait essuyé des critiques au sujet de la rencontre entre Fayez al-Sarraj et Khalifa Haftar à La Celle Saint-Cloud, fin juillet. Paris n'aurait pas associé l'Union africaine (UA) à cette rencontre. Aujourd'hui, Paris semble s'être ralliée à la propostion africaine d'organiser, avant la fin l'année 2017, une conférence nationale interlibyenne sous l’égide de l’UA rassemblant près de 800 délégués.
Le lieu de la rencontre reste à définir, entre Addis-Abeba en Ethiopie, Dakar au Sénégal qui aurait déjà donné son accord de principe, et Monaco comme le choix de la France. La communauté internationale souhaite que se tienne une consultation électorale en Libye au cours du premier semestre de 2018.
Paris n'est pas favorable à la prolongation du gouvernement d'entente nationale dirigé par Fayez al-Sarraj, au-delà du délai de deux ans fixé par les Nation unies, soit le 17 décembre 2017.