Les 58 membres du Conseil exécutif de l'Unesco ont voté hier pour l'élection du directeur général de l'organisation.
A l'issue du 3e tour, la France et le Qatar étaient à égalité avec 18 voix, devant l'Egypte. La diplomatie française a déployé beaucoup de moyens pour qu'Audrey Azoulay l'emporte face au Qatari, Hamad ben Abdoulaziz al-Kawari, arrivé en tête des deux premiers tours devant la Française.
Depuis mars, la candidate Audrey Aoulay (France), 45 ans, ancienne ministre de la Culture, a visité une cinquantaine de pays du Conseil exécutif de l'Unesco. Elle a même été présente au sommet du G7 de Toarmania, en mai dernier, en Sicile (Italie), puis à l'Assemblée générale des Nations unies à New York, en septembre, en compagnie du président Emmanuel Macron, pour convaincre les représentants des pays exécutifs du bien-fondé du projet français.
Le pari de la France est une qualification au 5e et dernier tour de sa candidate face au Qatari, au soir du 13 octobre. Paris compte former un front uni contre Doha.