Un organisme de conservation de la faune a rapporté, le 25 octobre aux Dépêches de Brazzaville, la seconde comparution du braconnier Mbondo alias Benz au Tribunal de Ouesso, pour abattage d'éléphants dont le nombre reste à déterminer.
Devant la barre d’audience du 7 septembre 2017 au Tribunal de Ouesso, le présumé délinquant avait insisté en citant, l’implication de deux agents du ministère des Eaux et Forêts dans l’affaire, qui ont également comparu.
Au terme de la confrontation des deux parties, les deux agents ayant nié les faits qui leur sont reprochés, l’affaire est renvoyée au 2 novembre 2017.
L’affaire avait préalablement subi un premier renvoi en date du 19 octobre 2017, suite à la présentation de faits nouveaux. Néanmoins, à la date d’aujourd’hui, le braconnier Mbondo alias Benz a entre autres déclaré : « l’arme et les munitions qui ont servi à l’abattage de deux éléphants provenaient des agents des Eaux et Forêts, les mêmes agents ont également procédé à la récupération des pointes d’ivoire en vue de la commercialisation. Ils ne m’ont remis que 16 des 75Kg d’Ivoires ; je ne peux pas accepter que toutes les charges de l'affaire pèsent sur moi seul alors qu'ils ont abusé de moi ».
Lors de l’audience publique du 19 octobre 2016, la justice reprochait au braconnier l’abattage des éléphants à la périphérie du Parc National de Nouabalé Ndoki, sa circulation sur les lieux, sa complicité et la commercialisation illégale des pointes d’ivoires.
Rappelons que le braconnier Mbondo alias Benz a été décelé et traduit en justice par les agents de l’unité de lutte anti-braconnage de la Fondation Nouabalé-Ndoki.