En visite de travail dans le pays, le président délégué du Conseil français des investisseurs en Afrique (Cian) a été reçu en audience par le Premier ministre avec lequel ils ont envisagé le renforcement des partenariats pour l'amélioration du climat des affaires.
Etienne Giros était accompagné du secrétaire général du Cian, stephen Decam. Abdoulkader Kamil Mohamed a présenté son objectif : "faire la promotion auprès des entreprises françaises pour qu’elles investissent à Djibouti ", le but de sa visite étant "de renforcer les partenariats entre le Cian et les opérateurs privés djiboutiens afin d’améliorer l’environnement d’affaires dans le pays".
"Je ferai tout mon possible pour infléchir la tendance actuelle de la présence des entreprises françaises dans le pays et accélérer le processus d’intégration des entreprises", a-t-il dit, évoquant les opportunités que présente Djibouti dans des domaines de l’eau, l’assainissement, les logistiques, etc. Etienne Giros a sollicité le soutien des autorités pour mettre en place des projets de développement économique et social de Djibouti.
Abdoulkader Kamil Mohamed a rappelé l'attrait que procure la croissance économique de Djibouti aux investisseurs, tous horizons confondus. "Le potentiel d’investissements ne manque pas et le gouvernement a facilité les procédures des investissements avec l’amélioration du climat des affaires", a-t-il déclaré, restant ouvert aux futurs investisseurs français.
La délégation conduite par Etienne Giros séjourne dans la capitale pour rencontrer les représentants du secteur privé et les autorités locales. C’est la première fois que des hauts responsables de cette organisation visitent le pays.
Après, la délégation du Cian a été reçue par le président Ismaïl Omar Guelleh. Etienne Giros s'est réjoui de voir que Djibouti dispose d’un nombre important de secteurs d’activités où les entreprises françaises ont largement vocation à investir : la logistique, les infrastructures, l’agro-alimentaire, etc… "de secteurs rentables à Djibouti".
Il a émis le voeu '' d'une prompte collaboration économique entre les deux parties".