Le Bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude et le Patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Bouan ont achevé leur mission d’une dizaine d’exercices aux côtés des marines riveraines de la région.
Le Dixmude avait quitté Toulon le 14 août pour rejoindre le Golfe de Guinée. Pour cette 138e mission Corymbe, il était renforcé par un détachement hélicoptère Alouette III ainsi que par un certain nombre de moyens amphibies.
La mission comprenait une soixantaine de véhicules et plus de 200 soldats de l’armée de terre. Les exercices ont reproduit des scénarios réalistes dans le domaine de la sécurité maritime : contrôle de police des pêches, assistance à un bâtiment en détresse, ou lutte contre la piraterie. Visant à faciliter les échanges d’informations entre pays voisins et identifier les axes d’améliorations futures, ils ont fait intervenir à la fois des structures à terre et les unités en mer.
Le plus important de ces exercices, African Nemo, s’est déroulé du 10 au 18 septembre. Il a vu le BPC Dixmude et le PHM Commandant Bouan manœuvrer aux côtés de neuf marines riveraines du Golfe de Guinée. Ce déploiement a également été placé sous le signe de l’interopérabilité entre nations européennes.
Du 17 au 25 août, le BPC Dixmude a été rejoint par deux Cougar espagnols des Forces aéromobiles de l’armée de terre. Il s’agissait de la quatrième coopération en l’espace d’un an entre les équipages des Forces aéromobiles de l’armée de terre et le BPC Dixmude.
Cet entraînement s’inscrit dans le cadre des accords quadripartites liant la France, l’Espagne, le Portugal et le Danemark pour renforcer leur interopérabilité sur le plan bilatéral ou européen, et consolider les capacités militaires des armées des pays riverains du Golfe de Guinée. Un bâtiment français est déployé en mission Corymbe de façon quasi permanente dans le Golfe de Guinée depuis 1990.
La mission avait deux objectifs majeurs : participer à la protection des intérêts français dans la zone et contribuer à la diminution de l’insécurité maritime, en aidant les marines riveraines à renforcer leurs capacités d’action dans les domaines de la sécurité et de la surveillance maritime.