Elle a sollicité d’être départagée au sujet de la gestion du patrimoine familial commun constitué des parcelles lui léguées par son défunt père.
Le parquet de Matete est saisi, depuis la première moitié du mois de mai, de la plainte d’une partie de la succession Bondeye Ngoni, qui accuse un des membres de cette succession, du détournement de l’héritage familial au profit personnel. Selon des sources proches de cette famille, actuellement, ce dossier est en instruction et avance comme l’aurait souhaité la partie plaignante.
Selon un membre de la partie précitée, cette dernière reprocherait à leur frère la gestion de cinq parcelles laissées par leur défunt père, à son propre profit, alors que d’autres membres de la succession auraient également souhaité bénéficier de ce patrimoine commun. « Nous sommes au nombre de dix-sept, nés de l’union de notre père avec ses différentes femmes. Il y a parmi nous, des frères et des sœurs qui vivent dans la précarité, compte tenu du faible revenu. Une bonne gestion de ce patrimoine commun permettrait à chacun de subvenir tant que faire se peut à ses besoins élémentaires », a-t-il souligné.
Dans sa démarche, la partie demanderesse a noté que l’ainé des enfants Bondeye, qui vit en Belgique, s’est accaparé de toutes les cinq parcelles situées dans les communes de Lemba et Masina, leur léguées par leur feu père décédé en 1996. Celui-ci confierait la gestion de ce patrimoine à un de ses neveux (fils de sa tante maternelle).
Tentative d’arrangement à l’amiable
Selon les informations venant de cette famille, les enfants lésés ont tenté à plusieurs reprises d'approcher leur frère en vue d’arranger cette situation à l’amiable. Mais, celui-ci aurait évité toutes les possibilités lui offertes par ses frères et sœurs ainsi que la main tendue. « Depuis la mort de notre père, le premier conseil familial a été tenu que le 12 mai 2013, plus de quinze après sa mort. Notre ainé bloquait la procédure parce qu’il ne voulait pas partager cet héritage commun », a souligné ce fils Bondeye. Selon la partie demanderesse, cette action devant la justice a pour première signification, une opposition, en cas de tentative de leur ainé de liquider ces parcelles. Mais, ils espèrent également que la justice leur permettra de rentrer dans leurs droits et bénéficier de leurs avantages.
Dans la procuration spéciale délivrée à leur avocat-conseil, en effet, les seize enfants Bondeye lui ont donné mandat de les représenter et défendre leurs intérêts à toutes les causes qui les apposent à leur frère devant les instances tant administratives que judiciaires.