Le projet intitulé « Gestion intégrée des mangroves et zones humides associées et des écosystèmes forestiers côtiers » a été lancé le 20 janvier à Brazzaville, visant à réduire de façon significative, la dégradation des mangroves et des zones humides associées en République du Congo
Ce nouveau projet a été lancé au cours de la première réunion du comité de pilotage, co-présidée par le directeur de cabinet du ministre de l’Économie forestière et du Développement durable, Michel Elenga, et par le représentant de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) au Congo, Dieudonné Kiguiyagda.
Ce projet, en effet, vise à réduire tant soit peu, la dégradation des mangroves, y compris celles des zones humides associées, ainsi que des écosystèmes forestiers côtiers, à travers le renforcement d’une collaboration intersectorielle et la participation des communautés locales.
Il s’agit notamment de renforcer la protection des écosystèmes et de réduire leur dégradation, en y adaptant une nouvelle approche dans la gestion des ressources naturelles. L’objectif étant d’aider les communautés locales qui y vivent, afin qu’elles adaptent un nouveau mode d’utilisation de ces ressources qui privilégie la conservation et la restauration du milieu, en vue d’une exploitation durable de cette biodiversité.
Plus concrètement, le projet facilitera la mise en œuvre d’un cadre juridique et institutionnel propice à la gestion durable des mangroves et la mise en place d’un mécanisme de suivi et d’évaluation des écosystèmes de mangroves. Également, le projet aidera à l’élaboration des plans de gestion et de restauration des mangroves ainsi que des écosystèmes forestiers côtiers, visant l’implication des communautés locales dans la mise en œuvre des plans de gestion communautaires des mangroves et des écosystèmes forestiers.
Ce projet durera trois ans. Il est financé par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), le gouvernement congolais et les partenaires, pour un montant de 3.344.200 dollars. Par ailleurs, pour mieux gérer ce projet, une unité est installée, qui devra assurer en même temps la gestion au quotidien du projet et sa mise en œuvre.
Au cours de cette réunion de pilotage, les participants ont aussi examiné et approuvé le plan de travail annuel et le budget. De même, ils ont débattu sur la question de la mobilisation des co-financements. Plusieurs cadres venus des ministères du Tourisme et de l’Environnement et de celui de l’Économie forestière et du Développement durable, ainsi que les agents du système des Nations unies, ont pris part à ces assises.