En visite dans le continent, plus précisément au Burkina Faso, en Côte d'Ivoire et au Ghana, du 27 novembre au 30 novembre, le président français parlera d'entrepreneuriat, d'éducation, de politique de jeunesse et d'énergies renouvelables.
Au Burkina Faso, première étape de sa tournée africaine, le président Emmanuel Macron y prononcera un discours sur son "approche de l'Afrique" devant les étudiants de l'université de Ouagadougou. Ce pays a la particularité de compter une jeunesse politisée qui n'a pas une bonne perception de l'image de la France, depuis la mort du président Thomas Sankara en passant par son "soutien" au président déchu, Blaise Compaoré. Il visitera ensuite une centrale solaire,
L'homme d'Etat français ambitionne d'améliorer l'image de son pays au Burkina Faso et en Afrique. L'Elysée semble conscient que l'influence française est en recul en Afrique et que sa voix n'est pas audible partout.
Après Ouagadougou, le président français se rendra à Abidjan, en Côte d'Ivoire, où il prendra part au sommet Europe-Afrique. M. Macron espère "replacer la relation France-Afrique dans le cadre de son projet de refondation de l'Europe". Il axera son intervention autour de la lutte contre le terrorisme, les réseaux de passeurs et sur le G5 sahel. L'opération Barkhane piétine. Il procèdera, par ailleurs, à la pose de la première pierre du métro d'Abidjan, financé à hauteur de 1,4 milliard d'euros par Paris.
Le Ghana, pays anglophone et dernière étape de sa tournée africaine, Emmanuel Macron va y déployer son "approche continentale de l'Afrique", à savoir " un lien privilégié avec les pays francophones, mais aussi l'ambition de nouer un lien avec l'Afrique anglophone". Il y déclinera sa "nouvelle vision de la francophonie, moins défensive, mais comme facteur d'intégration entre pays d'Afrique francophones et anglophones", donc au-delà de ses anciennes colonies.