En quête d’un partenariat, une délégation de la société sud-africaine ADI, conduite par son directeur général, Rey B.M. Khoza, a échangé, le 29 novembre à Brazzaville, avec l’équipe technique du ministère de l’Equipement et de l’entretien routier.
Au centre de leurs échanges, figurait, entre autres, le développement des infrastructures routières, qui constitue un facteur de développement économique. Pour doter le Congo d’un réseau routier fiable, il est de mise de nouer des partenariats tant au niveau national qu’international. C’est dans cette optique que le consortium ADI effectue sa deuxième mission exploratoire. « La République du Congo a compris que le développement économique ne pourra être possible que par l’entremise de l’entretien routier », a déclaré le DG de ADI, qui ne manque pas d’afficher sa détermination, dit-il, quelques soient les défis.
Venu exprimer son voeu d’investir au Congo, ce cartel entend créer de l’emploi, et bâtir une stratégie sur l’échange de connaissances « pour bâtir l’Afrique ». Trois priorités intégrant le secteur des travaux publics ont été présentées par les experts du ministère de l’Equipement. « Nous avons proposé trois grands ouvrages qui nous posent problèmes: un dans la partie nord du pays, sur la RN3 et deux autres sur la RN4, notamment au-delà de Madingou-Kayes, en allant vers la frontière avec le Gabon. Ce sont-là des projets que nous devons poursuivre: la continuité de la RN3 et la RN6. Voilà à peu près les priorités que nous avons eu à définir; iI y en a plusieurs », a fait savoir le directeur général de l’Equipement, Blaise Onanga.
Répondant aux attentes du gouvernement en matière d’infrastructures routières, une mission de prospection sera effectuée en vue de la mise en œuvre des projets arrêtés.