Climat : les chefs d'Etat et de gouvernement réunis à Paris pour financer le changement climatique

Mardi, Décembre 12, 2017 - 14:00

Plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement, notamment africains, dont le Congolais Denis Sassou Nguesso, se sont mobiliser pour le "One Planet Summit", le sommet sur le climat, à l'invitation de leur homologue français Emmaneul Macron.

Le défi à relever est financier. Il faut mobiliser environ 3500 milliards de dollars par an et ce pendant 30 ans, pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique, sans quoi on ne pourra contenir la hausse des températures sous les 2°C, comme s'était engagé l'accord de Paris le 12 décembre 2015.
En lançant l'idée du "One Planet Summit" suite au retrait américain du pacte de Paris, Emmanuel Macron interpelle ses homologues sur leur responsabilité face à l'histoire, refutant l'idée du "basculement des investissements mondiaux". 
Quelques absences de taille sont signalées à ce sommet, celle de la Chine, du Canada et de l'Inde, parmi les grands émetteurs de Gaz à effet de serre. Ces pays ont préféré être représentés au niveau ministériel. Les Etats-Unis quant à eux, ne sont représentés que par un chargé d'ambassade. 
Les pays du Sud, victimes de la pollution et du changement climatique, écouterons avec une grande attention ceux du Nord sur leur promesse de contribuer à hauteur de 100 milliards de dollars par d'ici 2020 sur leurs financements et des solutions concrètes. 
Sans objectif chiffré, on apprend  que le secteur privé aurait pris des engagements, notamment les fonds souverains, qui se seraient engagés "à travailler ensemble pour verdir leurs porfeuilles"; certaines fondations, prêtes à augmenter la part de leurs actions en faveur du climat. L'Elysée cite également l'engagement d'une centaine de fonds d'investissement et de fonds de pensions "à  la transparence de leurs investissements climatiques vis-à-vis de l’ensemble de leurs actionnaires", accompagnés d' « une stratégie collective de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans les douze mois qui viennent''.
On peut constater cependant, beaucoup plus des" rappels de dispositifs déjà connus ", tels que  l’Alliance solaire internationale, ou le Fonds de lutte contre la dégradation des terres et la désertification. Les Engagements des Etats s'avèrent toujours faibles. 

 

Noël Ndong
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