La campagne de vaccination contre la poliomyélyte, couplée à la supplémentation à la vitamine A, au déparasitage au mebendazole et à l’enregistrement des enfants à l’état-civil, a pris fin le 13 juillet.
Au cours de ces journées nationales de vaccination ciblant les enfants de moins de 5 ans, les vaccinateurs ont fait du porte-à-porte pour vacciner tous ces enfants.
Mais les résultats de la première journée, dans la zone de santé de la Gombe, n’ont pas été fameux. Les vaccinateurs n’ont pas atteint le nombre d’enfants escompté, qui était de deux cents enfants au moins. En outre, la supervision des activités sur le terrain n'a pas été optimale. La plupart des superviseurs n'ont pas été formés, d'où les nombreux dysfonctionnements dans cette campagne de vaccination. Certains superviseurs ne savaient pas remplir des fiches, d'autres les remplissaient avant la fin du travail. Les données ont donc été mal compilées, voire faussées.
Toutes ces faiblesses ont été relevées par le ministre de la Santé publique, le Dr Félix Kabange Numbi, qui a effectué, le même jour dans la soirée, une visite surprise au bureau central de la zone de santé de Gombe, situé dans l’enceinte de la Clinique Kinoise, pour se rendre compte du déroulement de la vaccination.