Forêt d’Afrique centrale : les pays dotés d’une politique de gestion participative

Samedi, Juin 2, 2018 - 13:17

La feuille de route validée le 31 mai, à l’issue d’une réunion sous-régionale à Brazzaville, permettra à chaque Etat de garantir l’existence et l’exploitation raisonnable des forêts du Bassin du Congo, au profit des générations actuelles et futures.

 « Le déploiement de la foresterie participative revêt une importance capitale dans le développement de nombreux pays, tant sur le plan socioéconomique, culturel qu’environnemental », a déclaré la représentante de l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l'agriculture, Suze Percy Filippini, au terme de la rencontre.

La ministre de l’Economie forestière, Rosalie Matondo, a, pour sa part, relevé que les gouvernements devront lutter contre la pauvreté s’ils espèrent voir la population être des conservateurs de l’écosystème forestier.

La forêt du Bassin du Congo couvre plus de deux millions de km2 et possède une exceptionnelle valeur écologique en nombre d’espèces de mammifères, de plantes, d’oiseaux et de poissons d’eau douce. On y trouve également des cultures traditionnelles entièrement fondées sur des relations avec la forêt.

Le ministre d’Etat du royaume de la Belgique, facilitateur du partenariat pour les forêts du Bassin du Congo, Anders Henrikson, a, quant à lui, invité les bailleurs de fonds internationaux à investir davantage dans des projets qui amélioreront les conditions de vie de la population forestière et périphérique. Car, a-t-il dit, c’est la condition sine qua non de garantir la survie des grands espaces naturels de l’Afrique centrale.  « Je me forcerai dans les mois qui viennent, de mener une série d’actions relatives notamment aux questions liées au braconnage armé international», a-t-il conclu.

La feuille de route dite de Brazzaville est composée de sept priorités, à savoir la vision de chaque pays à orienter sa politique de foresterie participative ; le cadre institutionnel à mettre en place ; le renforcement de capacités des services étatiques ; des ONG, y compris l’encadrement des communautés locales et des peuples autochtones ; enfin, la gestion adaptative.

Lopelle Mboussa Gassia
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