La Commission nationale libyenne des droits de l’Homme a rejeté la « tentative européenne unilatérale » de création de camps d’immigration en Libye.
Bruxelles projette de créer des camps et des centres de protection internationale pour les migrants dans les pays de transit, a-t-on appris. L’objectif est d’évaluer les demandes d’asile et de fournir une assistance juridique aux migrants et aux demandeurs d’asile. Les raisons du rejet de la commission libyenne des droits de l’homme seraient humanitaires, légales, sécuritaires et nationales, notamment en raison de la prolifération des armes, et le taux élevé de criminalité, ajoute le communiqué.
« La Libye ne fait pas partie de la Convention de 1951 sur les réfugiés ni de son Protocole de 1967, elle n’est donc contrainte par aucune obligation en vertu de la Convention », rappelle le communiqué. La commission rappelle que l’immigration doit être traitée conformément aux règles et aux règlements internationaux, y compris les lois humanitaires internationales et la Déclaration universelle des droits de l’Homme, tout en respectant la souveraineté et l’indépendance des États sous l’égide des Nations Unies.
Le refus de l’Italie de recevoir ces migrants en provenance de Libye est le premier du genre, abandonnant ses engagements internationaux sur l’acceptation des migrants.