Dans la capitale économique du Congo, on se croirait dans une brousse à certains endroits, le cas de la rue qui se situe à quelques mètres de l’avenue Mâ-Loango, c’est-à-dire au centre même de la ville.
Plusieurs endroits à Pointe-Noire, quand ils ne sont pas désherbés, sont des cachettes de quelques petits délinquants et bébés lili qui sont capables de semer de la terreur à n’importe quelle heure de la nuit, en ravissant aux paisibles citoyens tout ce qu’ils ont.
Ce spectacle ne s’arrête pas qu’à ce niveau. Il est bien visible sur les rives et accotements des cours d’eau qui traversent de part en part la ville océane, en l’occurrence la rivière Bakadila, surtout dans sa portion qui va de l’avenue Jean-Félix-Tchicaya jusqu’au quartier Saint-Pierre aux environs du grand-marché. Et rien ne dit pas si ces petits vouyous qui sillonnent l’avenue de la Révolution aux heures tardives ne trouvent pas là des endroits pour se cacher de jour comme de nuit quand ils ont commis des forfaits.
Ces herbes qui n’embêtent plus personne ni même ceux qui ont la charge de les désherber rétrécissent les artères dans certains endroits, rendant la circulation très difficile. Or, la société Averda, qui est en train de faire ses preuves pour la propreté de la ville, intervient rarement dans les opérations de désherbage.