La ministre française des Armées, Florence Parly, séjourne depuis le 19 juillet en Afrique, où il va rencontrer les troupes françaises au Sahara et au Sahel.
Le séjour de Florence Parly se déroule après l’adoption de la nouvelle loi de programmation militaire dont le montant a été arrêté autour de 295 milliards d’euros entre 2019 et 2025.
À l’occasion de cette visite, Florence Parly va rappeler son attachement à l’équipement des forces armées, dont les effets tangibles vont se percevoir au bout de deux années en moyenne. De nouveaux missiles anti-chars MMP devraient être déployés dans l’opération Barkhane, a-t-on appris. Le nouveau fusil HK 426 a été mis en service, et les soldats des Opérations extérieures (Opex) ont déjà leurs treillis anti-feu et de nouveaux gilets pare-balles.
Les Nations unies ont refusé de prendre en charge financière les forces du G5 Sahel. La France réfléchit sur un projet de résolution pour un financement conjoint UA-ONU. Barkhane appuie les forces armées maliennes et nigériennes dans les airs, avec ses mirages 2000 C et 2000 D, pour localiser les troupes partenaires et déceler une activité suspecte.
Dans une interview accordée par Ouest France, à la veille de son voyage, Florence Parly évoque l’avenir des Opex, notamment leur évolution « en fonction de la réalité du terrain ». Au Sahel, « notre mission, c’est aussi d’accompagner, de faciliter, de former. Ainsi, nous allons continuer à entraîner les armées des pays du G5 Sahel, et surtout, à apporter tout notre soutien à la force conjointe du G5 Sahel créée il y a un an », a déclaré la ministre.
Ajoutant : « En ce qui concerne Barkhane, dans les semaines qui viennent, nous allons faire évoluer notre dispositif, nos « modes d’action » comme, disent les militaires ».
Florence Parly a rappelé que les armées s’adaptent à l’évolution de la menace et aux paramètres du terrain. Il faut « être imprévisible, pour être le plus efficace possible dans la lutte contre le terrorisme », a-t-elle souligné.