Après les onzièmes Jeux africains au cours desquels, les gymnastes congolais avaient glané la médaille d’or, Brazzaville va abriter, du 9 au 15 septembre, au gymnase Henri-Elendé, les championnats d’Afrique de gymnastique aérobic.
En vue de faire bonne figure dans la compétition, les Diables rouges affûtent leurs armes depuis plusieurs semaines au gymnase Maxime-Matsima. Le 20 août, ils abordaient le dernier virage de leur préparation, a confié Armel Koulombo, l’entraîneur national de gymnastique aérobic.
« Les enfants sont en train de travailler pour préparer les championnats d’Afrique de gymnastique aérobic qui vont se dérouler du 9 au 15 septembre, au gymnase Henri-Elendé. Nous sommes en train de peaufiner les derniers réglages pour débuter la compétition dans deux semaines. Autrement dit, nous sommes en train de regarder les petits couacs, voir s’il faut changer notre méthode de travail ou l’améliorer », a-t-il indiqué. Mais dans cette préparation, tout n’était pas parfait. Le manque de financement avait quelque peu refroidi la volonté des dirigeants. Maintenant que tout est entré dans l’ordre, ils peuvent rêver grand dans cette compétition.
« Nous visons le podium à toutes les catégories : chez les seniors dans les deux versions ou chez les juniors également dans les deux versions, en solo et en duo. On pensait également au trio. Malheureusement, le groupe a été écarté de la compétition alors qu’il devrait faire ses débuts cette année-ci. Il a été écarté parce qu’il n’y a pas beaucoup de pays qui ont présenté ce groupe. Il n'y a eu que le Congo et l’Algérie (...) A chaque compétition le Congo va avoir au moins une médaille. »
Armel Koulombo a souligné que les compétitions en gymnastique aérobic se déroulent souvent en solo, en duo et en trio ou mixte. C’est une activité qui se fait toujours avec l’accompagnement musical. Il faut que l’athlète soit capable d’exécuter toute sa routine et terminer avec sa musique. Les Diables rouges multiplient les séances pour l’athlète interprète sans trop de difficultés sous les effets de la musique . Car après les Jeux africains de 2015, un nouveau groupe est né. Les gymnastes sélectionnés sont en train de donner satisfaction à leur encadreur.
« Nous sommes beaucoup satisfaits, parce que le plus difficile ce sont les AG2. Nous avons eu à participer aux Jeux africains, mais avec les seniors. Nous avons les AG2 au niveau national mais qui n’étaient pas préparés. Ils n’ont jamais fait une compétition internationale. Il fallait sélectionner les AG2, c'est-à-dire ceux qui ont moins de 18 ans, les trier pour garder l’effectif qu’il fallait. Le reste, c’est un problème de recadrage et de formation », a-t-il assuré.