Corne de l'Afrique : La Chine accusée de vente d'armes

Mercredi, Septembre 12, 2018 - 21:30

La Chine se positionne activement en tant que fournisseur majeur d’armes sur le continent africain, et intensifie ses expéditions d’armes, via Djibouti, vers des zones de conflit dans la Corne de l’Afrique, selon un rapport publié la veille du sommet Chinafrique

www.EXXAfrica.com a publié un rapport spécial sur le commerce secret d’armes par la Chine dans la Corne de l’Afrique, la veille du sommet entre l'Afrique et la Chine. Un rapport que certains experts ont qualifié de tendancieux et orienté, visant à discréditer la coopération entre la Chine et le continent africain.
Au-delà de l’objectif commercial d’accroître les ventes d’armes et de matériel militaire de fabrication chinoise, la Chine cherche également à contrôler une part croissante du commerce d’armes en Afrique afin de protéger ses importants investissements dans les infrastructures sur le continent, indique le rapport.
Dans le cadre de la Nouvelle route de la soie, la Chine a effectué des investissements massifs en Afrique de l’Est, notamment dans des lignes ferroviaires, des barrages hydroélectriques et de nouveaux projets portuaires dans des pays comme le Kenya, le Soudan et l’Éthiopie, poursuit le rapport.
L'étude indexe la base logistique militaire chinoise à Djibouti de jouer un rôle central dans cette stratégie. Elle précise que la Chine s’apprête en envoyer de grandes quantités d’armes et de matériel militaire vers les pays africains, en particulier vers le Soudan et le Sud-Soudan. L'étude indique s'appuyer sur une nouvelle enquête étayée par un ensemble de renseignements provenant de sources sûres du secteur de la sécurité dans la Corne de l’Afrique.
"Nous avons recueilli des preuves que des armes chinoises arrivent via la base de soutien de l’Armée de libération populaire chinoise à Djibouti et via le port commercial de Djibouti, avant d’être acheminées vers des zones de conflits en Afrique faisant l’objet d’un embargo sur l’armement", peut-on lire. Un commerce illégal qui impliquerait de hauts fonctionnaires à Djibouti, à en croire le rapport.

Noël Ndong
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