Environ soixante-cinq mille personnes à Brazzaville et Pointe-Noire vont bénéficier du Projet de développement urbain et de restructuration des quartiers précaires(DurQuap).
D’un montant de quatre-vingt-cinq millions de dollars américains, soit plus de quarante-huit milliards FCFA, le projet va permettre la réhabilitation des infrastructures de base, des écoles, centres de santé, des marchés. Il y aura également des chantiers de construction des maisons de jeunes, des conduites d’eau, des routes, des voiries urbaines…
La question de la mise en œuvre de ce projet a été au cœur d’un tête-à-tête, le 2 octobre à Brazzaville, entre le ministre de l’Aménagement du territoire et des grands travaux, Jean-Jacques Bouya, et la représentante de la Banque mondiale au Congo, Korotoumou Ouattara.
Ciblant à Brazzaville les quartiers Moukoundzi Ngouaka (premier arrondissement Makélékélé) et Soukissa (cinquième arrondissement Ouenzé) et à Pointe-Noire les quartiers de MBoukou (troisième arrondissement) ainsi que Tsagambi (quatrième arrondissement), le DurQuap va aussi faciliter l’accès à l’eau et l’électricité aux habitants de ces deux villes.
Au sortir de la rencontre le 2 octobre, la représentante de la Banque mondiale a assuré sur l’état d’avancement du projet. « Le projet est sous la tutelle du ministre Jean-Jacques Bouya, c’est pourquoi nous sommes venus faire le point de sa mise en œuvre qui est assez satisfaisante. Le ministère a beaucoup œuvré pour que les travaux du projet débutent à partir du premier trimestre 2019 », a indiqué Korotoumou Ouattara.
Le Congo est l’un des pays les plus urbanisés de l’Afrique subsaharienne avec un taux de près de 50% qui pose des problèmes de spéculation foncière, d’explosion d’habitations précaires et d’accès aux services sociaux de base. Dans le cadre de ce projet, certains habitants ciblés seront délocalisés en attendant la fin des chantiers.