Entre 2016 et 2017, les dysfonctionnements constatés dans les services de l’économie forestière ont occasionné à l’Etat un manque à gagner de 12 653 136 205 FCFA et un préjudice de 4 607 088 755 FCFA.
La Commission en charge de la vérification de la gestion des recettes du service de contrôle des produits forestiers à l’exportation, mise en place au mois de juin dernier sur instruction du président de la République, pointe « le pillage éhonté » du bois, une ressource nationale, par des sociétés forestières avec la complicité active des agents de l’Etat.
Confondus par des preuves « irréfutables », les auteurs des infractions et leurs complices, listés dans un rapport confidentiel transmis au président de la République, auraient avoué leur forfaiture, a indiqué le contrôleur général d’Etat par intérim, le 12 octobre, à Brazzaville. Jean Claude Yoka s’exprimait au cours de la cérémonie de lancement de l’opération de recouvrement des sommes dues à l’Etat par les sociétés forestières, patronnée par Florent Ntsiba, ministre d’Etat, directeur de cabinet du président de la République.