Les grandes lignes d'intervention du projet ont été approuvées, le 25 octobre à Brazzaville, au cours d'une réunion technique patronnée par la ministre des Petites et moyennes entreprises (PME), de l’artisanat et du secteur informel, Yvonne Adélaïde Mougany.
Les membres du comité de pilotage du Programme de renforcement des capacités commerciales et entrepreneuriales (PRCCE II) ont examiné puis validé les orientations stratégiques du projet ainsi que ses différentes lignes d’intervention. Une sorte de canevas qui devra guider l’exécution de cette deuxième phase du projet qui se clôturera en décembre 2020.
Cofinancé à hauteur de huit milliards FCFA par le Congo et l’Union européenne, sous le onzième Fonds européen de développement, le PRCCE II a démarré ses activités en janvier 2017. Le projet vise à contribuer au développement de l’économie et à la création des emplois pour promouvoir un développement socioéconomique harmonieux.
Placé sous la tutelle du ministère des PME, le PRCCE II oriente ses activités, entre autres, dans la formation, l’appui et l’accompagnement des PME ; le développement des filières prioritaires à travers la structuration des PME ; la mise en place du mécanisme de formation dédié à l’information administrative, judiciaire et fiscale.
Le projet intervient également dans la formation des PME aux normes de l’Ohada ; l’appui à la formulation et la mise en œuvre des politiques commerciales sectorielles ainsi que l’appui au développement de l’Agence congolaise de normalisation et de qualité.
Ouvrant les travaux, la ministre des PME et de l’artisanat a invité les membres du comité de pilotage à emmener le projet à atteindre les objectifs qui lui sont assignés.
« L’examen du PRCCE II se déroulera au cours des années décisives pour l’avenir de l’économie et des entreprises du Congo. Par conséquent, il nous incombe la responsabilité individuelle et collective de ne ménager ni temps ni imagination, ni toutes autres ressources pour agir et garantir son succès », a indiqué Yvonne Adélaïde Mougany.
Pour sa part, l’ambassadeur, chef de la délégation de l’Union européenne au Congo, Raul Matheus Paula, a rappelé la nécessité pour son institution d’accompagner le Congo dans la mise en œuvre de ce projet.